Cette adaptation du célèbre drame de Tennessee Williams, joué avec justesse et émotions, nous a conquis !
Le pitch du spectacle ?
Nous sommes en Nouvelle-Orléans. Blanche, pour oublier son passé, se réfugie chez sa sœur Stella, après avoir pris le fameux tramway nommé Désir. Elle la retrouve mariée à un certain Stanley, qui supporte mal la présence de Blanche dans leur quotidien tranquille. Alors que le séjour de Blanche chez eux se prolonge à l’infini, Stanley tente de percer à jour les mystères de sa belle-sœur.
Et, la pièce “Un tramway nommé Désir”, ça donne quoi ?
Quelle performance !
En entrant dans la salle, on est accueillis par des comédiens musiciens. Illico, on est transportés en Nouvelle-Orléans, grâce au son de la trompette et à l’atmosphère qui se dégage du plateau déjà ouvert. On est fin prêts à se laisser emporter dans ce célèbre drame signé Tennessee Williams. 3, 2, 1… C’est parti !
Si la pièce dure plus de 2 heures, le temps passe à une vitesse folle. Il faut dire que les comédiens sont remarquables. Tous sont parfaits dans leurs rôles : une Blanche qu’on voit littéralement plonger dans la folie, un Stanley violent à faire peur, une Stella aussi pétillante qu’attachante. L’histoire, quant à elle, nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher (et ce, même en connaissant déjà l’oeuvre). Comme pris dans un étau, à l’image de celui qui se resserre autour de Blanche, le spectateur est suspendu aux lèvres des personnages, tantôt touchants, tantôt inquiétants. Les lumières et la musique apportent leur touche d’immersion, et soulignent le jeu juste et fort des comédiens, qui vibre jusqu’aux saluts.
Bref, une pièce touchante et bluffante par sa justesse. Un vrai beau moment de théâtre.
"Un tramway nommé Désir", pour qui ?
Pour les amateurs de drames, assurément !
Le petit + du spectacle ?
Les costumes, soignés, qui donnent un bel effet d’ensemble.
Et, la pièce “Un tramway nommé Désir”, ça joue où ?
La Scène Parisienne, Paris
Du mardi au dimanche, jusqu’au 12 avril 2020
Billets à partir de 19,50 euros
Auteur : Tennessee Williams / Metteur en scène : Manuel Olinger
Comments