Tout va bien
- Sacha
- 24 juil.
- 2 min de lecture
Un seul en scène d’une originalité folle qui nous parle optimisme. Forcément, ça nous plait…

Le pitch du spectacle ?
Victor fête ses 30 ans et il est heureux. Mais voilà, dans cette société dystopique, il est nécessaire d’avoir un problème pour exister. Alors Victor va se replonger dans son enfance et dans ses souvenirs pour tenter de trouver une faille dans son système et s’accorder à la morosité ambiante. Sous peine de disparaître…
Et, le spectacle “Tout va bien”, ça donne quoi ?
Aller voir « Tout va bien », c’est la promesse de plonger dans un univers déluré, un seul en scène hors du commun et ultra travaillé. Il faut dire que Victor Duez ose tout sur le plateau : interpréter des personnages variés, se costumer, chanter, slamer et même mimer. Tout semble possible pour cet artiste qui nous parle optimisme à travers ce concept barré.
Si tout ne nous a pas semblé limpide dans cette histoire, on ne peut que saluer l’originalité de la proposition. Il y a là beaucoup d’inventivité et surtout, une énergie folle déployée sur le plateau. Sur fond de comédie, le spectacle nous délivre un véritable message sur notre incapacité à être heureux. Et c’est poétique à souhait.
Côté mise en scène, il est rare de voir un seul en scène avec autant de décors et de costumes ! Dommage que tout soit exploité un peu trop rapidement à notre goût, rendant parfois le spectacle un catalogue d’idées plutôt qu’une histoire simple à suivre. Néanmoins, on a adoré la folie qui se dégage de ce spectacle.
Bref, voilà un seul en scène à voir pour sa créativité et son côté déluré. En prime, on en est ressortis avec l’envie de porter notre optimisme comme un étendard ! Et rien que pour ça, ça valait le détour…
“Tout va bien”, pour qui ?
Les théâtreux avertis, qui sauront apprécier l’originalité de la prestation.
Le petit + du spectacle ?
Le slam. Super !
Et, le spectacle “Tout va bien”, ça joue où ?
Festival Avignon Off 2025
Théâtre des Barriques
Jusqu’au 26 juillet à 21h20
Texte & mise en scène : Victor Duez & Nicolas Depye
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