Une comédie à gros budget, dans la veine des films Hollywoodien, mais qui peine à nous faire rire. Un spectacle décevant, qui a pourtant remporté le Molière 2018 de la meilleure comédie.
Le pitch du spectacle ?
En Amérique, dans les années 50, un Prince confie son trésor, un gros diamant, à une banque réputée particulièrement sûre. Forte de cette nouvelle, une bande de petits (pas très) malins tente de s’emparer de la merveille… Et c’est pas gagné !
Et, le spectacle "Le gros diamant du Prince Ludwig", ça donne quoi ?
Grosse déception !
Après « les Faux British », drôle à souhait, on pouvait s’attendre à une nouvelle prouesse de la part de cette même équipe. Pourtant, cette comédie, alléchante au premier abord, ne tient pas ses promesses.
Au programme de cette satyre des comédies de boulevard : personnages stéréotypés, gags bien gras, comique de répétition, et j’en passe. Certes, la mise en scène à gros budget est digne de ce nom : drôle et surprenante, l’équipe n’a pas lésiné sur les cascades. Mais le reste ne suit pas. Le spectacle peine à démarrer et s’essouffle rapidement. Les gags, dont certains sont, avouons-le, hilarants, traînent en longueur. Et, admirable effort : un orchestre joue en live, mais les chansons n’apportent rien au spectacle. Dommage !
"Le gros diamant du Prince Ludwig", pour qui ?
Pour les fans de théâtre de boulevard, évidemment…
Le petit + du spectacle ?
Une certaine scène, en apesanteur…
Et, la pièce "Le gros diamant du Prince Ludwig", ça joue où ?
Le Palace, Paris
Du mardi au dimanche, jusqu’au 12 avril 2020
Auteurs : Henri Lewis, Jonathan Sayer, Henry Shields / Metteur en scène : Gwen Aduh
Billets à partir de 17,25 euros
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