Le dernier cèdre du Liban

Sacha
17 sept.
2 min de lecture

Un joli spectacle qui nous a plongés dans le quotidien d’une reporter de guerre. Une immersion au cœur de l’histoire.

Le pitch du spectacle ?

"Le dernier cèdre du Liban", c'est la nouvelle pièce d'Aïda Asgharzadeh, autrice du spectacle "Les Poupées Persanes", qu'on avait tant aimé.

Eva, jeune pensionnaire d’un centre d’éducation pour mineurs, est orpheline de naissance. A ses 18 ans, elle est convoquée chez le notaire et reçoit son héritage : des dizaines de cassettes contenant la voix de sa mère qui lui raconte son quotidien de reporter de guerre. Eva s’y plonge et mêle alors sa propre histoire à la Grande Histoire.

Et, le spectacle “Le dernier cèdre du Liban”, ça donne quoi ?

Charmant tour de force que de mener un tel récit avec si peu de décors et de comédiens !

Si le spectacle démarre à un rythme effréné, il faut tout de même quelques minutes au spectateur pour s’immerger dans cette histoire aux multiples lieux et personnages. Sur scène, 3 interprètes franchement habités défendent une partition entre humour (un peu) et émotions (surtout). Chapeau bas au comédien masculin, qui change de rôle sans même passer par les coulisses. Le tout avec brio !

Grâce à une mise en scène ingénieuse et réussie, utilisant les différents espaces scéniques avec maîtrise, on passe d’un pays à l’autre, d’un événement à l’autre, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il y a là plein d’excellentes idées, et on embarque dans cette histoire, qui peut tout de même s’avérer parfois difficile à suivre. Car ici, on ne lésine pas sur les péripéties, qui ne laissent aucun répit au spectateur cramponné à son fauteuil. Comme dans un tourbillon, les éléments se révèlent les uns après les autres, menant avec brio au dénouement final dans lequel l’émotion, elle, est à son climax.

Bref, voilà un joli spectacle à voir pour son histoire et sa mise en scène, qui nous ont fait voyager le temps d’une soirée.