Une jolie histoire sur la passion, qui mélange théâtre et piano. Mignon et touchant par moments.
Le pitch ?
Rose, passionnée de piano depuis son plus jeune âge, rêve d’en faire son métier. Son père, aigri depuis la mort de sa femme, voit pour Rose un destin bien différent : elle sera fleuriste, comme lui, et reprendra sa boutique. C’est sans compter sur sa rencontre avec Mathilde, grande pianiste accidentée et déboussolée, qui prendra la jeune fille sous son aile.
Et "Les petites mains", ça donne quoi ?
Pas mal !
Dès le démarrage du spectacle, on apprécie le dynamisme des comédiens : chacun est bien dans son rôle et on comprend rapidement les liens entre les différents personnages. La mise en scène est simple, mais inventive, et on passe avec fluidité d’un lieu à un autre. Les bases sont posées. On a aimé la douceur qui se dégage de ce spectacle intimiste, et le mélange théâtre/musique qui se déploie dans la seconde partie de la pièce. On profite de ces moments musicaux qui ponctuent le texte, comme une bulle d’oxygène.
« Les petites mains », c’est avant tout un spectacle sur la passion, celle qui, suffisamment forte, peut nous faire déplacer des montages. Celle qu’on peut tenter d’enfouir mais qui ressort toujours, tant elle fait partie de nous. Celle qui nous forge, qui nous fait vibrer, avancer, rire, pleurer. Forcément, nous, ça nous a parlé.
Finalement, « Les petites mains », c’est une pièce pleine de tendresse, qui donne envie d’aller au bout de ses rêves. Un joli moment.
Pour qui ?
Pour tous, et en particulier les mélomanes.
Le petit + ?
Le double rôle joué par un comédien : très belle performance !
Et "Les petites mains", ça joue où ?
Festival Avignon Off 2019
Collège de la Salle, Avignon
Du 5 au 28 juillet, à 15h
Auteur : Stéphanie Marino / Metteur en scène : Morgan Pérez
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